La Marche des dix sous du Canada (MDSC) est profondément déçue et préoccupée par la décision du premier ministre Mark Carney de ne pas avoir nommé une personne pour occuper le poste de ministre de l’Inclusion des personnes en situation de handicap au sein de son premier Cabinet, à la suite des élections fédérales.

Le respect des droits des personnes en situation de handicap est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de toute démocratie. La proportion des personnes en situation de handicap qui sont marginalisées, victimes de discrimination ou exclues socialement, ou qui vivent dans la pauvreté est beaucoup plus élevée que dans les autres segments de la population canadienne. Ces situations ont une incidence sur la capacité des gens à accéder à des prestations de sécurité du revenu, à des logements, à l’éducation, au système de justice, à des emplois, aux soins de santé et à de nombreux autres programmes et services importants.

Le premier ministre Carney a eu l’occasion de démontrer publiquement son engagement à faire progresser les priorités des personnes en situation de handicap au Canada. Il a choisi de ne pas le faire. Nous ne pouvons pas, en tant qu’organisation qui fait la promotion d’une société sans obstacles pour tous, accepter cette décision en toute conscience.

« En omettant de nommer un ministre de l’Inclusion des personnes handicapées au sein de son Cabinet, le premier ministre Carney a mis de côté les voix et les expériences vécues de plus de huit millions de Canadiens en situation de handicap, qui ne pourront pas prendre part à des discussions stratégiques et cruciales qui façonnent notre vie quotidienne », a déclaré Len Baker, président et chef de la direction de la MDSC. « Nous demandons expressément au premier ministre Carney de reconsidérer cette décision dès que possible afin de démontrer un engagement sincère à mieux représenter et servir les personnes en situation de handicap à l’échelle du Canada. »

Entre-temps, nous continuerons de collaborer avec le gouvernement et le Cabinet pour promouvoir les intérêts des personnes en situation de handicap sur des questions vitales, notamment l’accès au logement, la sécurité du revenu, l’équité en matière d’emploi, la représentation, etc. Ce travail est important et doit se poursuivre sans interruption.